Recommandations pour l’utilisation de l’intelligence artificielle en hypnose thérapeutique
Ne partagez jamais d’éléments identifiants.
Utilisez l’IA pour structurer, synthétiser, améliorer la forme.
Gardez la main sur le fond et relisez systématiquement.
Ce que vous publiez ou remettez reste de votre responsabilité.
L’IA peut vous faire gagner du temps et de la clarté. Ce guide condense l’essentiel pour l’utiliser de façon éthique, sécurisée et utile dans votre pratique ou vos études, sans jamais remplacer votre discernement clinique.[1]
1) Principes non négociables
- Confidentialité absolue
- Traitez toute information issue d’un suivi comme sensible.
- Anonymisation systématique
- Supprimez prénoms, âges exacts, professions, lieux, événements rares et tout détail combinable.
- Responsabilité professionnelle
- L’IA assiste. Vous décidez, validez et signez.
2) Ce que vous pouvez faire… et ce que vous devez éviter
- Autorisés, avec anonymisation et relecture
- Structurer des notes ou rapports internes.
- Synthétiser des comptes-rendus dépersonnalisés.
- Améliorer la lisibilité et le ton professionnel.
- Préparer des plans de supervision ou d’articles.
- À éviter ou interdire
- Envoyer des données identifiables à des outils grand public.
- Rédiger un cas clinique complet “en automatique”.
- Utiliser l’IA en séance avec la personne présente.
- Demander à l’IA d’“interpréter” cliniquement le cas.
3) Avant d’utiliser l’IA: check-list éclair
- Ai-je anonymisé le texte?
- Les éléments rares ou croisés permettent-ils de reconnaître la personne? Si oui, je généralise.
- Mon objectif est-il clair et limité à la forme, à la structure ou au style?
- Ai-je prévu une relecture critique finale?
4) Bien “briefer” l’IA en 3 étapes
- Contexte court
- “Je prépare un résumé interne d’une séance anonymisée.”
- Tâche précise
- “Structure en 3 parties: contexte, observations, pistes d’accompagnement.”
- Contraintes
- “Ton professionnel, concision, pas de spéculations cliniques, restitue fidèlement.”
5) Modèles de prompts prêts à l’emploi
- Structurer un compte-rendu
- “Structure ce texte anonymisé en: 1. Contexte 2. Signaux observés 3. Objectifs 4. Pistes d’accompagnement. Ton clair et professionnel. Ne rajoute aucune interprétation.”
- Synthétiser sans perdre l’essentiel
- “Fais une synthèse de 150–200 mots, fidèle au texte, sans éléments identifiants, avec titres courts.”
- Améliorer la lisibilité
- “Réécris ce texte pour une lecture professionnelle: phrases courtes, verbes d’action, liste à puces si pertinent. Ne change pas le sens.”
- Préparer une supervision
- “À partir de ce cas anonymisé, liste 3 à 5 questions utiles à discuter en supervision, sans interpréter ni conclure.”
6) Anonymisation: exemples rapides
- Avant
- “Lucie, 42 ans, architecte à Genève, en burnout post-divorce.”
- Après
- “Femme d’environ 40 ans présentant un épuisement émotionnel à la suite d’un changement de vie important.”
Astuce: remplacez tout détail unique par une catégorie générique. Si un détail est cliniquement pertinent, gardez-le en le généralisant.
7) Cas d’usage par profil
- Étudiant·e
- Gagner en clarté sur la structure.
- Éviter les longueurs et le jargon.
- Jamais déléguer la rédaction intégrale d’une étude de cas.
- Praticien·ne
- Clarifier des comptes-rendus internes.
- Standardiser des plans de séance.
- Préparer des contenus pédagogiques ou articles anonymisés.
8) Relecture finale: que vérifier?
- Fidélité
- Le contenu reflète-t-il exactement vos notes? Rien d’ajouté ni de supprimé de critique?
- Ton et cadre
- Le ton reste-t-il professionnel, respectueux, non interprétatif?
- Confidentialité
- Aucun élément ré-identifiant n’a “resurgi” après reformulation?
- Utilité
- Le document est-il plus clair et exploitable qu’avant?
9) Erreurs fréquentes à éviter
- “Nettoyer” trop tard
- Anonymisez avant d’envoyer le texte à l’IA, pas après.
- Demandes floues
- Un brief vague produit un texte vague. Donnez une structure attendue.
- Confiance excessive
- L’IA peut être plausible et pourtant erronée. Relisez toujours.
- Interprétation clinique déléguée
- L’IA n’est ni un superviseur ni un évaluateur.
10) Mini-FAQ
- Puis-je utiliser l’IA pour un article basé sur ma pratique?
- Oui, si le texte est anonymisé et validé par vous avant diffusion.
- Puis-je résumer mes notes de séance?
- Oui, en supprimant toute donnée identifiante et pour un usage interne.
- Puis-je l’utiliser pendant la séance?
- Non recommandé. Cela rompt le cadre thérapeutique et la qualité de présence.
Conclusion
Bien utilisée, l’IA vous fait gagner en clarté, en structure et en temps. Elle soutient votre pratique, sans jamais la remplacer. Votre rôle demeure central: lien humain, éthique, discernement. Gardez la main sur le fond, exigez l’anonymisation, briefez précisément… et relisez toujours.[2]
Mémo imprimable
- Anonymiser d’abord.
- Demander une structure claire.
- Interdire les interprétations.
- Relire et valider.
J’ai réécrit le contenu sous forme d’article pratique en m’appuyant sur vos recommandations source.[3] Souhaitez-vous que je l’insère sur une nouvelle page de blog ou que je remplace le contenu de la page existante?
| Vous pouvez | Vous ne devez pas |
|---|---|
| Résumer une séance anonymisée | Envoyer des informations réelles à un outil grand public |
| Structurer un plan de supervision | Générer un cas complet sans vérification |
| Reformuler un texte pour un usage interne | Utiliser l’IA comme interprète clinique |
| Améliorer un rapport pédagogique | Rédiger automatiquement un examen |
